Les martiniquais jamais disent "au revoir" à leurs invités, mais "à bientôt", certes qu’ils retourneront toujours pour voir "Madinina, l'île des fleurs". Île sous le vent, île sous le rêve...
La Martinique est à la fois une région d'outre-mer et un département d'outre-merfrançais. Cette île était appelée « Madinina » - littéralement « l’île aux fleurs ». Elle est devenue française en 1635. Elle fait partie de l'archipel des Antilles est située dans la mer des Caraïbes, à environ 450 km au nord-est des côtes de l'Amérique du Sud, et environ 700 km au sud-est de la République dominicaine. Elle fait partie du rosaire d'îles qui constituent le Petites Antilles. Est placé à 7.000km de Paris, à 400km du continent américain et moins de 150km de l'autre département français de l'Antilhas, de Guadeloupe.
Avec une surface de 1.100km², la Martinique est le mineur des départements français. Leurs premiers habitants, l'Arawaks et les Caraïbes, peuples amérindiens, l'a appelée de "Madinina" et depuis sa découverte ils ont montré une forte résistance aux Européens. L'installation définitive des Français a été fait en 1635, par l'envoyé du roi de la France, le Breton Belain d'Esnambuc, dont la statue, érigée en face de la baie de Fort-de-France - la capital du département - symbolise le début de la colonisation. Progressivement éliminées ou alors obligées se réfugier à l'intérieur, ces tribus amérindiennes n'ont pratiquement pas descendance directe, en Martinique et aussi dans les autres îles de Petites Antilles. Ils ont été substituées jusqu'au milieux du siècle XVIII par les esclaves apportés du littoral africain, qui ont constitué la main d'oeuvre nécessaire au développement de cultures comme de la canne, du café, du coton ou de tabac. En 1745, la Martinique possède 80.000 habitants environs, desquels... 65.000 esclaves.
En France, en 1788, à la veille de la Révolution française, Brissot crée la Société des amis des Noirs, mais malgré les efforts de ses membres les plus éminents comme l'abbé Grégoire ou Condorcet, il ne peut obtenir l'abolition de l'esclavage auprès de la Constituante. Ce n'est que le 4 février 1794 que la Convention abolit l'esclavage. Mais cette mesure ne sera pas appliquée - loin s'en faut- dans toutes les possessions françaises de l'époque. À la Martinique, elle demeurera lettre morte, contrairement à la Guadeloupe, car le groupe de colons mené par Dubucq va être occupé par les Britanniques. Par ailleurs, cette abolition, dictée principalement par un humanisme hérité des Lumières, visait également à rallier à la cause révolutionnaire les esclaves révoltés de Saint-Domingue, face à la menace royaliste et au danger d'une invasion britannique. Napoléon rétablira l'esclavage (loi du 30 floréal an X, soit le 20 mai 1802), cédant aux supplications des colons blancs qui prétendaient ne plus pouvoir assurer leur survie et celle de leur plantation en ayant recours à une main d'œuvre non servile. Les mariages mixtes redevinrent interdits par la même occasion. Ce n'est que le 27 avril1848 que Victor Schoelcher, alors sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies de la Seconde République, appose sa signature au bas du décret mettant officiellement fin à l'esclavage. Avant même que la nouvelle n'arrive, les esclaves martiniquais se sont révoltés et ont obtenu l'abolition de fait le 23 mai 1848.
Pour faire face à la pénurie de main d'œuvre consécutive à l'abolition de l'esclavage, la France, imitant en cela le Royaume-Uni et les Pays-Bas, a recours, de 1853 à 1870, à l'immigration d'une main d'œuvre asiatique, originaire de l'Inde. Les immigrés indiens sont des travailleurs recrutés initialement pour cinq ans et devant repartir dans leur pays d'origine à l'issue de cette période. Cependant, la grande majorité d'entre eux resteront en Martinique et contribueront au développement de sa richesse intellectuelle et culturelle.
Mille Chinois aussi ont débarqué dans l'île à cette fin du siècle XIX.
Une riche faune et flore... Une bonne et épicé cuisine...